Le m-commerce, nouvelle figure de proue de la consommation mondiale sur internet

Depuis maintenant quelques années, le mobile par l'intermédiaire des Smartphones prend une place importante dans notre consommation courante, et ça les entreprises et Google l'ont bien compris. Tour d'horizon sur les nouvelles pratiques marketing autour du m-commerce dès maintenant :

Les applications mobiles omni-présentes dans nos méthodes de consommation 

Le Smartphone étant devenu omni-présent notamment avec l'arrivée des applications mobiles, on a tendance à négliger l'utilisation de l'ordinateur pour se concentrer sur le Smartphone et consommer de tout, à n'importe quel endroit et à n'importe quel moment. Les études réalisées par le marché du Smartphone ont  démontré qu'en moyenne, un français téléchargerait 100 applications par mois sur son Smartphone, et n'en consommait en réalité qu'une trentaine (les chinois et les japonais ayant la plus grosse consommation d'applications dans le mode). Les français utiliseraient neufs applications par jours.

Si l'on se penche sur cette consommation journalière, on comprend que les applications les plus utilisées sont celles présentes sur le téléphone (message, appareil photo, téléphone,...), suivies de près par les applications de réseaux sociaux. Cependant, il se peut que les applications sur les réseaux sociaux prennent le dessus dans quelques années, avec la tendance des messageries et appels instantanées et les bibliothèques musicales en ligne.

Selon une étude récente réalisée par LCI, les français consultent leur smartphone 26,6 fois par jour. Pour les 18-24 ans, c'est plus de 50 fois par jour et 47% des français consulteraient leur téléphone lorsqu'ils se réveillent au milieu de la nuit.

La publicité sur mobile

2017 est la première année où la publicité digitale a dépassé celle diffusée sur la télévision en terme d'investissement (38,4% du budget global publicitaire sur mobile contre 35,8% pour la publicité TV), le budget global publicitaire représentant 99,3 milliards de dollars.

Nous pouvons distinguer 4 stratégies publicitaires tournées vers le Smartphone :

Le standard display qui est une bannière adaptée sur mobile.

Le mobile specific display qui inclut des vidéos et utilise le rich media pour adapter la publicité en fonction de l'utilisation de chaque individu et qui provoque une interaction (clique sur la bannière, formulaire de contact, jeu mobile etc.).

Le standard publisher-specific intègre la publicité de façon discrète pour s'accorder au contenu de l'éditeur.

Le format "proprietary publisher-specific" intègre et adapte en temps réel l'expérience du consommateur par rapport au contenu.

A noter que ces stratégies sont efficaces à la seule condition qu'elles soient pensées à 100% mobile. Si on fait l'état des lieux de la consommation sur mobile, on se rend bien compte que les réseaux sociaux ont une place importante sur cette consommation ; il est donc important de les intégrer complètement dans la stratégie publicitaire sur mobile. Nous ne sommes qu'à l'aube de la publicité mobile et sur les réseaux sociaux. En effet, les cookies et la géolocalisation sont déjà les moteurs d'une nouvelle consommation, l'exemple le plus criant étant l'application Waze qui propose aux entreprises se géolocaliser sur l'application, entraînant l'envoie de notifications aux utilisateurs lorsqu’ils sont à proximité. 

Le m-commerce

Le paiement par mobile

Il faut savoir que 2,5% des transactions commerciales ont été faites par mobile en 2016 en France contre 39% dans le monde. 

En 2016, les achats in-app ont généré 458 milliards d'euros en France, l'achat de jeux et d'extensions mobiles prenant à eux seuls 56% des transactions. Cependant, avec l'adaptation des e-commerces sur mobiles, les achats de quotidiens sont en expansion.

Le parcours d'achat client sur mobile

Il existe trois grandes étapes pour structurer un parcours d'achéat : la découverte du besoin, la considération des solutions et la prise de décision finale : 

Si on prend l'achat d'un vêtement par exemple pour une femme de 22 ans :

- Cette jeune femme va probablement voir un chemisier sur les réseaux sociaux grâce aux influences qu'elle suit et qui mettent en place des placements de produits. En cliquant sur la photo, elle identifie rapidement la marque et le prix de ce chemisier.

- Elle décide d'aller sur les applications de site concurrents pour comparer les prix et les avis depuis son mobile.

- Grâce aux cookies, durant l'utilisation de son téléphone, on lui propose des bannières, des pops up concernant cette fameuse enseigne et ce chemisier. De plus, l'enseigne met en place un programme de fidélisation gratuit en téléchargeant une application. 

- Elle décide de télécharger l'application et de se créer un compte fidélité en rentrant son adresse mail et son numéro de téléphone.

- Quelques jours plus tard elle reçoit un SMS lui annonçant des offres exceptionnelles en magasin seulement pour ce jour.

- Elle se rend en magasin et ne trouve pas son chemisier, elle décide de le montrer depuis son Smartphone à une vendeuse.

- Au moment de passer en caisse, elle utilise sa carte de fidélité numérique et paie avec son téléphone.

- Elle décidera de donner un avis client depuis l'application sur son achat et postera une photo d'elle avec l'article sur les réseaux sociaux.

Ce détail montre qu'aujourd'hui toutes les actions du parcours d'achat peuvent se faire par le biais d'un Smartphone. Ce qui veut dire qu'on peut démarrer un processus d'achat n'importe où et à n'importe quel moment. L'enjeu est donc d'être le plus réactif possible et d'être aussi mobile que notre cible.

Le Smartphone crée donc un besoin, permet de comparer, de choisir, d'acheter et de donner son avis.

L'index mobile first

Qu'est ce que l'index mobile first ?

Etant donné que la majorité des utilisateurs du moteur de recherche de Google effectuent leurs requêtes sur mobile, Google encourage fortement les éditeurs à adapter leurs sites à ces appareils. D'autre part, Google est également en train de faire passer son index au mobile-first. Comme l’explique la firme de Mountain View, jusqu’à présent, ces robots tenaient compte des versions pour ordinateurs des sites pour les indexer. Cela pose problème lorsque la version mobile et celle pour ordinateurs d’une même page sont différentes.

Le constat de Google sur l'index mobile first est le suivant :

Dans le monde, la majorité des requêtes Google sont faites sur mobile. En revanche, Google continuait à se baser sur les versions ordinatrices alors que la majorité possèdent soit un site responsive, soit une page dédiée au mobile.

Suite à cela, Google décide de favoriser les pages mobiles et les versions responsives. En 2015, Google avait décidé de pénaliser les sites qui respectent par son standard "mobile-friendly".

Enfin depuis juillet 2018, les sites internet dont les pages web mettent trop de temps à charger (desktop ou mobile) se verront sanctionner d'une baisse significative de leurs référencements.

Depuis 2018, les sites sont d'abord contrôlés en version mobile puis en version desktop. La version mobile est devenue le standard dans la navigation web, et l'ordinateur est pour un usage secondaire.

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